Floriane Pilon, L’heure bleue, 2024, bande sonore, 20 minutes

Extrait de L’heure bleue

« Pendant une semaine, durant le montage de l’exposition, à la tombée de la nuit, un enregistrement sonore était diffusé à Bracieux. Il capturait l’ambiance nocturne d’une mare forestière, les chants des oiseaux, les coassements des grenouilles, et d’autres sons de la nature. Cet enregistrement plongeait les auditeurs dans l’univers sonore des zones humides, les sensibilisant à la richesse de ces écosystèmes. La tombée de la nuit marquait le début de cette vie nocturne intense. »

Floriane Pilon, plasticienne

« C’est un moment particulier, un temps de bascule entre l’activité diurne et l’activité nocturne des espèces animales et végétales. Grenouilles, oiseaux chantent pour délimiter le territoire, appeler un partenaire, signifier sa présence. Puis, plus rien. L’espace de quelques secondes, deux ou trois minutes, c’est le grand silence. Plus un bruit comme si la nuit s’annonçait, et avec elle, le chant des nocturnes. »

Alexandre Roubalay, naturaliste

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